mardi 6 janvier 2009

Procédure interminable, hiver glacial et bien évident la maladie en prime...


Vous allez me dire que nous ne sommes pas les seuls à être malades en ce moment. Ce soir, vers 19h 30 chez le médecin, les patients étaient encore au nombre de trois à n'avoir pas vu leur praticien. Rhume, grippe, bronchite, trachéite,... c'est la période où la plupart des gens ont le nez rouge. 
Bien sûr, mais quand on sait que l'on peut rentrer chez soi et se tenir au chaud, c'est quand même plus réconfortant. Par contre, lorsque vous arrivez chez vous, dans votre logement insalubre et que le seul moyen d'avoir chaud est de vous mettre sous la couette avec couvertures en laine et bouillotte ou de faire un plat au four pour obtenir une température agréable dans la cuisine quand on mange, c'est quand même moins réjouissant.
Il faut le vivre pour savoir et comprendre que l'on perd beaucoup d'énergie à se réchauffer.
Votre “productivité“ baisse, l'esprit se ralentit, votre corps prend toute l'énergie nécessaire pour “vous garder à bonne température“ et évidemment, la maladie ne fait qu'aggraver tous ces symptômes.
Le spectacle le plus désolant est sans doute, notre deuxième fils en train de travailler dans sa chambre avec anorak, polaires, bonnet et mitaines. Nous avons beaucoup de chance. Nos enfants sont des modèles en matière de scolarité et rien ne peut ébranler leur volonté de parvenir aux objectifs qu'ils se sont fixés.

Mais revenons à la procédure en référé qui devait être jugée mi-décembre 2008 :
- les propriétaires qui demandaient notre expulsion ont été déboutés,
- par contre, le juge des référés a estimé qu'il était préférable de reporter la demande reconventionnelle concernant le logement insalubre au 28 mai prochain. Le dossier, sûrement trop complexe pour le tribunal des référés, sera jugé par le tribunal d'instance.
Nous allons encore passer l'hiver sous la bâche plastique qui, paraît-il, nous protège contre les infiltrations d'eau.

Les plafonds, les murs continuent à se fissurer et la moisissure s'installe sur les portes, sur les murs, derrière les armoires, sur les vêtements protégés par des housses en matière plastique, etc.
Sur la photo du début de l'article, on aperçoit les gouttes de condensation sur les gonds de la porte d'entrée et les traces de moisissure.